OMG! Toi? Ici? {PV : Lola

Jack aimait marcher la nuit. Particulièrement dans des endroits où rien qu'au nom on pouvait laisser son imagination vagabondé sur toutes les choses ignobles ou non qui avaient pu s'y produire. "Waters of Death" était l'un de ses endroit, mystérieux, tout le monde en avait peur. Jack détestait ces personnes là, effrayé sur des choses infondées.

Et surtout spécialement lorsqu'il en était l'auteur. Jack avait créé la plupart des rumeurs qui circulait à L.A. Comment est ce qu'une ville aussi grande pouvait-elle croire les balivernes d'un jeune garçon pas tout à fait adulte, mentalement parlant ? Facile ! Trouver les bonnes personnes, savoir raconter des histoires, attention que des bonnes histoires et…c'était tout. La ville en moins de 24 heures aurait un nouveau potin à raconter à toutes ses ménagères de moins de cinquante ans, qui n'ont rien trouvés de mieux à faire de leur journée. La population, partout dans le monde, et plus particulièrement à L.A. adore les ragots et avec la venue de cette énigmatique Gossip Girl les choses avaient empirés. Tout le monde était devenu suspicieux, le moindre potin sur votre voisin pouvait prendre des proportions hallucinantes.

Jack ne se doutait pas de la tournure des choses. A la base, il avait seulement inventé deux trois mensonges sur certain endroit pour limiter la fréquentation de ces lieux. Il les voulait pour lui tout seul. Alors pourquoi ne pas raconter des histoires de maisons hantées ou de personnes possédées vivant à trois rues du parc. Car oui, au départ c'était comme ça que cela avait commencé. Mais il avait trouvé un malin plaisir au fur et à mesure à torturer les gens mentalement. Il avait toujours eu ce petit désir de possession qui en devenait chaque jour une maladie un peu plus grave. Prêt à tout pour obtenir ce qu’il désirait. Et puis un petit mensonge entrainant un autre et le voilà devenu le meilleur baratineur du coin, alors pourquoi ne pas utiliser ces dons ? Un endroit qu’il désirait pour lui tout seul ? Rien de plus facile, une invention sur ce lieu et tout le monde le désertait. Il était devenu un vrai pro dans le bluff. Mais ne s’en servait pas forcément pour les bonnes occasions.

Pour en revenir sur le lieu, une rumeur racontait qu’il y a 167 ans de cela, un homme de L.A. avait épousé un des plus belles femmes du monde mais cet homme était d’une jalousie maladive. Un soir sa femme rentra un peu plus tard que prévu à la maison et l’homme persuadé qu’elle l’avait trompé, la tua. Pour se débarrasser de son corps il vînt ici, près du lac. A cette époque c’était d’ailleurs un merveilleux parc. Il y a avait un chemin en terre tracé tout le long de la voie d’eau. Et les familles heureuses venaient s’y promener les dimanches par beau temps. Il creusa un trou près d’un gros chêne. Buttant sur des grosses racines de temps en temps. Malheureusement pour sa femme, celle-ci n’était pas tout à fait morte. Il lui avait donné un énorme coup dur la tête avec un chandelier, vu la quantité de sang qu’elle perdait, qu’elle ne bougeait plus et qu’il ne voyait plus la poitrine de celle qui fut autrefois sa femme se soulevé, il en déduit qu’il l’avait assassiné. Grave erreur. Elle était simplement tombée dans les pommes, mais le coup sur la tête l’avait paralysé. Elle ne pouvait plus bouger, ni émettre le moindre son. Elle se réveilla dans le parc. La nuit était tombée, elle se souvînt du bruit de la pelle cogné dans la terre, parfois sur certaines racines. Elle se souvînt de la dispute violente qu’elle avait eue avec son mari avant qu’il ne la frappe avec le premier objet qui lui tombe sous la main. Elle se souvînt qu’elle ne l’avait pas trompée, elle était juste restée quelques instants de trop avec ses amies avant de leur dire qu’il fallait qu’elle rentre sinon son mari allait s’inquiéter. Poum ! Encore une autre racine, son mari mettait du cœur à l’ouvrage, il creusait vite. Il attrapa le corps de sa femme, délicatement. Quel dommage qu’il n’est pas remarqué qu’elle avait les yeux ouverts alors que lorsqu’il l’avait assommé elle les avait fermés. Quel dommage qu’il n’est pas remarqué que la poitrine de sa « défunte femme » bougeait légèrement. Quel dommage qu’il n’est pas entendu le cœur de sa femme palpité à trois cent coups minutes, affolé par la peur. Il l’enterra vivante, elle trouva enfin la mort lorsqu’elle la terre qui était entré dans sa bouche pendant que son mari rebouchait le trou, l’étouffa.
Ce lieu a beaucoup changé depuis. On raconte que l’eau du lac est monté et qu’il est entré dans la tombe de cette femme et l’a libéré de sa prison de terre. On dit même maintenant que l’esprit de la malheureuse ère dans les eaux noires de « Waters of Death ».
Bien sur cette histoire là, avait été inventée par Jack, raconté à un ivrogne d’un bar peu recommandable et divulgué à toute la ville en moins de temps qu’il ne faut pour dire « ouf ».

Il y avait d’autres histoires sur ce lieu. Comme celle de la petite fille de 8 ans qui avait emmené son chien près des eaux de cet endroit à vous glacer le sang, qu’elle avait lâchée son petit compagnon de jeux et qu’en un instant il avait disparu, elle mit des heures à le chercher le long du lac. La nuit été tombée, lorsqu’elle entendit des clapotements dans l’eau et des gémissements de chien. Ne voyant absolument rien, mais trop heureuse d’avoir retrouvée son chien, elle avança dans les eaux glacés. Elle avait oubliée qu’on ne lui avait jamais appris à nager. Elle mourut noyée et on ne retrouva jamais le chien. Mais cette histoire là, Jack ne l’avait jamais compté à qui que se soit. Il y avait quelqu’un dans cette ville qui racontait des histoires sordides comme lui ou alors celle là était vraie.

Quoi qu’il en soit comme il n’avait aucun moyen de vérifier si ces histoires étaient réelles et qu’il ne croyait à une chose qu’après l’avoir vu de ses propres yeux. Il marchait de nuit le long de l’eau. La lune était pleine et éclairait largement le chemin. Il aurait fallut qu’on l’y pousse pour qu’il puisse tomber dans l’eau. Même si cette dernière était noire, on distinguait nettement les vaguelettes surement produites par un gros poisson et le chemin boueux. Pas moyen de tomber dans l’eau et de se noyer cette nuit. Il avançait lentement guettant du coin de l’œil toutes les variations de mouvements sur l’eau.
Il arriva près d’un gros chêne, ça devait être l’arbre le plus vieux des alentours vu la taille du tronc. Il était très près de l’eau. Les racines devaient déjà être en train de se baigner dedans. Il sourit en repensant à son histoire et à quel point il l’avait absolument bien imaginé par rapport à ce que le décor de « Waters Of Death » proposait.

C’est là qu’il la vit. Une ombre parmi tant d’autre, mais celle là bougeait, ce n’était donc pas celle d’un arbre. Et puis même si ça l’était, elle ne bougeait pas en fonction du vent, c’était quelqu’un ou quelque chose…
Il s’approcha sans faire de bruit. C’était une femme, ou une fille, il ne le savait pas très bien. Ces yeux lui jouaient peur être des tours. C’était de sexe féminin, ça il en était sûr.
Pendant un bref instant il se rappela la femme morte pour être rentée trop tard et la petite fille morte noyée pour avoir tentée de sauver son chien. Etait-ce possible ?

La jeune femme se retourna ce n’était pas un esprit. Non, c’était pire…

[Oulà, j'ai été très inspiré. Ne te sens pas obligé de répondre autant ^^]

E

R

* Nan,pas ça .. J'veux plus que ça recommence .. *

E

C'est le max que j'ai pu faire .. (:

Elle était là, devant lui. Lorsqu’elle l’eût reconnu et Jack fut sûr qu’elle l’avait reconnu, elle recula de plusieurs pas. Elle semblait horrifiée, son visage était tordu en un rictus. Elle était vêtue d’une petite robe blanche, elle ressemblait à ces jeunes filles pures et saintes dans les mauvais films des années 70. Lui, était habillé d’un Jean noir, assortit à son T-Shirt et portait ses grosses bottes en cuir foncé.
Tout était là pour créer un synopsis de film : elle la malheureuse jeune demoiselle innocente en détresse, et lui, le méchant de l’histoire. Celui qu’on adore détesté, et qu’on souhaite à la fin de toute histoire, qu’il disparaisse à jamais. Avec en prime une mort aussi pénible et douloureuse que possible. Seulement, voilà, la vie n’est pas un film.
De plus, les gentils ne sont pas toujours bons et les méchants ne sont eux non plus pas tout à fait mauvais. Il y avait toujours des circonstances atténuantes. Certes les choses qui s’était produites ne pouvait pas être effacés ni excusés, même par la plus solide des excuses.

En plongeant son regard dans les yeux de son ancienne victime, certaine image lui revinrent à l’esprit. Pas assez clair tout fois. Il avait pris une dose de drogue ce fameux soir. Elle non plus ne devait pas se souvenir de grand-chose, la jeune fille était saoule. Oui, mais à la détresse de son visage, on pouvait largement comprendre, qu’elle s’en souvenait bien assez. Et même beaucoup trop.

Elle n’avait pas beaucoup changé. On pouvait juste voir à présent une pointe de tristesse dans son regard qu’elle n’avait pas lorsqu’il l’avait rencontrée à Rome.
Deux questions se posaient à Jack en cet instant : Pourquoi diable, était-elle ici ? et L’avait-elle suivie jusqu’ici pour le mener en justice ?
Pour quelle autre raison était-elle ici, à part celle-ci. Il ne voulait pas. Il ne le permettrait pas. Il s’était beaucoup trop démené pour en arriver là et finir ses jours et moisir dans la prison minable du coin. Toutes ses recherches effectuées pour retrouver son minable géniteur, balayé par 2, 3 verres d’alcool forts, un bon joint et une envie de se venger sur la première personne qui était sous sa main.
Non ! Pas ça !

Il se souvînt de la manière dont il avait rencontré Mrs Declampy, une riche héritière qui n’avait pas de famille. Qu’il était devenu une sorte « d’escort-boy » pour cette mamie en manque de relation humaine. Comment-il l’avait manipulé pour obtenir un voyage en Italie, au lieu d’une paye en liquide pour ses services.
Il avait payé un détective privé, qui après de nombreuses recherches, avait localisé son père comme un certain Giovanni Dante, riche italien vivant à Civitavecchia, dans la province de Rome. Il était homme d’affaire dans cette dernière. Il avait donc pris l’avion avec la vieille femme jusqu’à l’aéroport international de la belle capitale. « Pour lui faire découvrir le monde, elle qui n’avait rien vu à part son manoir, malgré l’immense fortune qu’elle possédait » lui avait-il dit en la charmant. Très excitée, elle avait suivit ses conseils et avait choisit Rome comme première destination à sa nouvelle vie d’aventurière sous les conseils de son nouvel ami. Arrivé là bas, Jack avait d’abord mené ses recherches discrètement pour ne pas éveiller les soupçons de sa camarade de voyage. Ils avaient visités le Colisée, mangés dans les meilleurs restaurants…Trouvant enfin, son but ultime Jack abandonna Mrs Declampy, vola son billet de retour alors qu’elle dormait, et s’échappa de l’hôtel 5 étoiles où ils logeaient. Son père, enfin plutôt son créateur travaillait à la Banca di Roma, dans un très haut poste. Il était rentré dans le bureau des ressources humaines (en draguant la secrétaire) et avait trouvé toute la petite vie de ce cher Dante. Après plusieurs discussions de part et d’autre avec un bon nombre des employés de la banque, il apprit qu’il avait eu une affaire avec une femme mariée avec un enfant et qu’il avait été la cause du divorce de cette famille. Au lieu d’éprouver de la sympathie pour eux, qui avait traversé une épreuve dur tout comme lui dans sa jeunesse à cause du même homme. Il n’éprouva qu’un sentiment de justice, pourquoi devait-il être le seul à souffrir ? Une autre famille comme la sienne méritait de souffrir au moins un 10ème de tout ce qu’il avait pu traverser avec sa propre famille. Il se mit alors en quête des Simpson.

La fille avait son âge. Il fit connaissance alors qu’elle sortait du lycée. Se présentant comme un gars un peu paumé en Italie. La discussion ayant un peu viré, ils s’étaient retrouvés dans un bar à boire une bière. Puis l’alcool s’était transformé en pastis puis en vodka. Au bout de quelques verres la jeune Lola, ainsi se prénommait-elle, était saoule. Lui, de son côté n’avait pas prit autant de verre mais été drogué, c’était une habitude.
Il voulait la faire parler, du malheur qui s’était abattu sur sa famille mais elle n’était pas très bavarde et répétait que « c’était de l’histoire ancienne ». Apparemment elle n’avait pas assez souffert, avait pensé Jack. C’était injuste, pourquoi elle ne haïssait pas cet homme comme Jack le haïssait. Il ne les avait pas fait souffrir. Jack alors décida qu’il devait se venger, se venger de sa misérable existence, quelqu’un d’autre devait être brisé comme lui l’avait été. Ce soir, c’était tombé sur elle. Elle pauvre innocente, tombé dans les bras du grand méchant loup.
Elle, complètement saoule et à la merci de Jack.
Il l’avait entrainée dans la ruelle sombre derrière le bar. Une chose abominable, s’était produite.
Il l’avait violé, elle s’était débattue, il y avait pris du plaisir.

Et maintenant, elle était là devant lui. Combien de temps c’était-il passé entre le moment derrière la ruelle et le moment présent ? Lui-même ne le savait pas.

Il déglutit.

Tu m’as suivi ?

Question un peu étrange venant du violeur à la femme violée. Mais à cet instant rien n’était normal. A cet instant, il avait peur des conséquences de ses actes.

L

E

- Tu m’as suivi ?

P

« Je pourrais te retourner la question .. »

L

Elle semblait courageuse. Rester là, face à l’homme qui avait dû la détruire, était un acte très brave, Jack en était conscient. Aurait-il pu faire, lui aussi, face à une personne qui l’aurait violé ? Aurait-il pu trouver la force de le regarder dans les yeux. Probablement pas. D’ailleurs, la jeune femme, ne le regardait pas directement.
Un éclair de haine passa cependant à travers ses yeux, et si elle avait mesuré 5o centimètres de plus et pesé 5o kilos de plus, il aurait pu en être effrayé. Il avait déjà eu affaire à des gaillards beaucoup plus grand et plus musclé que lui. Mais là, la demoiselle était toute fragile, il aurait pu la briser en 2 comme une vulgaire allumette.
Quoi que, la colère et la haine libère en nous une force parfois surhumaine, décuple nos capacités. Il valait mieux se méfier, il faut toujours se méfier de tout le monde, une des choses que Jack avait apprit dès son plus jeune âge. Ne faire confiance à personne. Ni à ses ennemis et encore moins à ses amis.
Il s’efforça de garder les yeux sur elle. Si il les avait détournés, elle aurait pensé qu’il été un esprit faible, et qu’elle pouvait obtenir tout ce qu’elle désirait de lui. Comme des aveux au 1er poste de police qu’il croiserait.
L’insistance de Jack avec son regard était son point faible, elle mettait toujours en place une atmosphère extrêmement tendu capable d’être brisé à n’importe quel moment, encore fallait-il que la personne en face de lui, soutienne son regard. Dans ce cas ci, la fille était trop gênée, et c’était compréhensible. Il ne la lâcha pas du regard, créant ainsi cette ambiance de malaise, dont personne n’aime la présence.

Je pourrais te retourner la question …

L’horreur sur le visage de la jeune fille avait fait place à un regard inexpressif à présent.
Il continuait de la regarder, pas d’une façon malsaine lorsqu’on voit un vieil homme au parc en train de se rincer l’œil en regardant des enfants jouer, non, mais plutôt comme une femme dans une banque vérifiant à quel point un braqueur est dangereux. Lola

avait elle l’air de transporter une arme sur elle ? Un flingue ? Un couteau ? Une bombe lacrymogène ? Non, elle était désarmée. Jack en fut un peu déçu. Quel genre de fille était-elle pour se balader seule la nuit dans un endroit mal famé et sans le moindre moyen de défense ?
Se prenait-elle pour une fille invincible ? Car elle ne l’était pas. Personne ne l’était et encore moins à L.A. où on peut lire que selon les statistique de fin d’année dans un journal très réputé, qu’on a 33% de chance de mourir si on est habitant de cette magnifique ville !

Il laissa cette ambiance malsaine se prolonger encore un peu plus avant de lui répondre, un peu hésitant.

Au dernière nouvelle, tu habitais à Rome et moi en Amérique, la dernière fois que…qu’on s’est…vu.

La dernière et la première fois, si on excluait cette rencontre hasardeuse.

Aïe, il n’avait pas employé les bons mots. Le verbe « voir » ne semblait pas le plus approprié. Mais tant pis, il n’était pas là pour faire son mea culpa mais pour découvrir ce qu’elle était venue faire aux Etats-Unis et plus particulièrement à L.A., la ville où IL habitait. Ça ne pouvait pas être du hasard. Elle n’était pas venue dans cette ville, en particulier, par hasard. Cherchait-elle quelqu’un ? Lui ?

Je ne sais pas ce que tu es venu rechercher en venant ici. Mais si tu viens me faire chanter, tu me connais très mal.

Bon, il avait annoncé la couleur. Si elle était venue pour lui soutirer de l’argent pour qu’elle se taise où qu’elle voulait l’envoyer dans une maison de correction ou dans la prison la plus sécurisé des US, elle se plantait le doigt dans l’œil jusqu’au coude.

Puis il repensa au fait qu’elle était seule dans l’endroit le plus mal fréquenté de L.A. sans arme. Cherchait-elle à mettre fin à ses jours ? Voulait-elle attirer l’attention du malfrat du coin, pour qu’il la tue, sans histoire, dans un coin sombre d’un endroit mal fréquenté ?
Si tel était son désir, elle avait déjà au moins attirée l’attention d’un malfrat…

L

- Au dernière nouvelle, tu habitais à Rome et moi en Amérique, la dernière fois que…qu’on s’est…vu.

M

- Je ne sais pas ce que tu es venu rechercher en venant ici. Mais si tu viens me faire chanter, tu me connais très mal.

E

« Donc dans le premier cas,je devais deviner et me rappeler que tu vivais ici,tu te fous tout simplement de ma gueule,comme la dernière fois .. »

E

« Ma fierté et cette popularité qui ma suivit ici ne compte plus .. Sache seulement que tu m'as enlevé la chose la plus importante à mes yeux.T'a détruit ma vie et j'espère que sa te rentrera un jour dans le crâne .. »

E

Les sourcils de la jeune fille se froncèrent légèrement, comme si quel que chose clochait, comme si elle ne comprenait pas. Pourtant Jack avait été clair pour lui. Il lui avait clairement indiqué, qu’elle ne l’intimidait pas le moins du monde. Que rien qu’elle ne puisse faire ou dire changerais quoi que se soit dans ce qui s’était passé ou se passerait. Pendant 18 ans, rien ni personne n’avait réussi à obtenir quelque chose contre le gré du jeune homme. Alors ce n’était pas une petite effrontée qui allait changer la règle.

Regrettais t-il ce qu’il lui avait fait ? Non. Lui re-ferait-il subir s’il en avait la possibilité ? Non plus. Voilà pourquoi, il se considérait comme une « bonne » personne. Il avait obtenu ce qu’il voulait et n’allait pas chercher plus loin. Il n’était pas du genre à torturer les esprits si ce n’était pas pour son propre plaisir personnel. Cette jeune fille était démolie. Il avait réussi. Il ne le recommencerait plus, en tout cas pas sur elle. Devait-il être considéré comme une mauvaise personne ? Jack ne le pensait pas. Il ne lui voulait plus de mal.
Mais qu’attendait-elle de lui ? Des excuses ? Alors là, c’était mal le connaître. Les hommes ont une fierté, et s’excuser auprès de quelqu’un, ce qu’il n’avait jamais fait au cours de sa vie, soi dit en passant, était une chose qu’il lui était impossible. Il ne pourrait plus se regarder dans un miroir après ça. Il avait déjà pensé au fait que ses pensées et celle là en particulier pourrais en choquer plus d’un. « S’excuser et tu ne pourrais plus te regarder dans un miroir ? Mais violer y a pas de problème ?!? » Et bien, oui.
Il avait grandi comme ça, avec ses valeurs. Bon d’accord pas exactement celle là, mais le mac de sa mère lui avait toujours dit « si un jour tu t’excuse auprès de quelqu’un alors c’est que t’es plus un homme. » Il l’avait cru et ne s’était jamais excusé auprès de qui que se soit, qu’il soit en tord ou non.

Donc dans le premier cas, je devais deviner et me rappeler que tu vivais ici, tu te fous tout simplement de ma gueule, comme la dernière fois…

Elle avait du cran, cette petite. Ça lui plaisait. A quoi bon discuter avec une pleurnicheuse, sinon.
Se foutre de sa gueule, il ne s’était jamais foutu de sa gueule. Ce qui s’était passé à Rome était une sorte de…comment pourrait-il l’appeler…un défouloir, sur tout ce qu’il avait enduré. Oui c’était minable, oui c’était pathétique. Mais c’est comme ça qu’il réglait les problèmes, il faisait souffrir du monde pour se sentir mieux. Jack avait toujours pensé que pour régler des problèmes, il y avait trois catégories de personne: celle qui fuyait devant leurs problèmes, celle qui prenait les leurs à mains nues pour les régler coute que coute et celle qui s’en créait d’autres. Il faisait partie de la dernière catégorie.
Il voulait lui répondre, quelque chose de sec et de sans saveur. Mais au lier de ça. Il crispa la mâchoire, ferma les yeux, respirant bruyamment, une première fois, puis une seconde plus sereinement, pour retrouver son calme. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il s’était calmé.

La jeune fille s’avança vers lui à pas déterminé. Oulà ! Peut être avait-il mal considéré les choses. Pouvait-elle cachée une arme sous sa robe légère. Un poignard qu’elle enfoncerait dans le cœur de Jack, le sang chaud de sa victime coulant sur ses mains et dégoulinant sur sa robe étincelante. Ce serait une belle mort, n’est ce pas ? Mourir dans un endroit fabriqué par son imagination. S’il y avait un meurtre ce soir, cela rajouterais une histoire d’horreur de plus sur Waters of Death et Jack en était ravi, il participerait.
Au lieu de ça elle, elle se mit sur la pointe des pieds, son visage quelques centimètres. Il sentait son souffle froid. Elle soutînt son regard.
Il se sentit déstabiliser. Elle soutenait son regard, elle le soutenait réellement. Il baissa les yeux une demi-seconde. Erreur ! Elle savait désormais qu’elle était dominante.

Ma fierté et cette popularité qui ma suivit ici ne compte plus... Sache seulement que tu m'as enlevé la chose la plus importante à mes yeux. T'a détruit ma vie et j'espère que ça te rentrera un jour dans le crâne...

Il sourit. Il l’avait détruite, vraiment détruite, elle avait prononcé les mots par elle-même. Il avait réussit. Il en était certain à présent. Mais cela ne lui approuva pas la joie qu’il espérait. C’était plus difficile d’être devant sa victime gorgée de colère et de savourer sa victoire. Il pouvait voir dans ses yeux la haine du monde entier contre lui.

Quelle scène étrange, devait-il donné ces deux là ? Une jeune fille sur la pointe des pieds se tenant près du visage d’un jeune homme, mais en aucun cas pour de l’attirance. A 1oo kilomètres à la ronde on devait sentir l’orage qui planait au dessus de leurs têtes. Une personne se tenant de l’autre côté de la rive, aurait pu s’apercevoir de la tension électrique entre les deux tellement le regard de la fille était glaciale. Pas un regard meurtrier, non encore pire, celui qui veut tout dire, celui qui te fait comprendre, que la mort ne changeras rien, qu’il est bien plus simple de te faire rester en vie pour se venger ou pire…

Qu’est ce que tu va faire de moi maintenant ? Qu’est ce que tu attends ?

Il n’aimait pas la proximité qu’elle avait. Il aurait voulu se reculer mais le fait d’avoir détourné le regard, tout à l’heure, avait déjà été une grosse erreur, il ne voulait plus en commettre d’autre.

A

- Qu’est ce que tu va faire de moi maintenant ? Qu’est ce que tu attends ?

« Des réponses .. »

N

Des réponses...

Bon. Elle venait droit au but. Alors comme ça, elle avait tout ce long voyage de Rome jusqu’ici pour que Jack lui donne des réponses. Cela semblait tiré par les cheveux. Que voulait-elle réellement. Peut être quelque chose qui l’a mettait trop mal à l’aise pour en parler directement et cherchait un moyen de commencer son discours pour ensuite venir à ce pourquoi elle était là.
Jack réfléchit un bon moment. Qu’aurais fait un homme « bon » à sa place. Déjà, il était évident qu’un homme « bon » n’aurait violé personne mais en dehors de ça, aurait-il cédé ? Expliquer le symbole de ce que cachait ses actes ? Méritait-elle la vérité ? Probablement.

Il avait réussit, il le savait désormais à briser la vie de quelque d’autre. Et maintenant, souhaitait-il continuer à la torturé intérieurement se demandant pourquoi son violeur avait agit ainsi ? Il ne savait pas. Jamais il n’était passé à des aveux. Il ne s’était jamais mis à expliquer le but de ces crimes. Bien sûr la plupart de ces crimes étaient mineurs, il n’y avait donc rien à expliquer. Volé dans un magasin, n’avait pas d’explication psychologique pour les policiers, mais elle en avait une pour Jack.
Il était toujours dans sa recherche ultime de briser quelqu’un, de l’enfoncer plus bas que terre. De le transformer en larve vivante. Il ne méritait pas sa vie telle qu’elle était. Et cela le rassurait quelque part de savoir qu’une autre personne souffrait autant que lui voir pire. Pourquoi devait-il être le seul à porter la misère du monde sur son dos ? Non, il devait y avoir quelqu’un d’autre. Pour se prouver que Dieu, ou qui que se soit, qui a un minimum de pourvoir sur cette Terre, ne lui en voulait pas.
La preuve, il n’y avait jamais eu de conséquence grave pour lui après tout les délits qu’il avait commis.
Alors maintenant, la jeune victime voulait des réponses. Que lui répondre à ça ? Il savait que s’il s’engageait la dedans, ça risquait de mal finir. Aussi décida t-il que si sa réponse était affirmative, il ne lui dirait que si qui l’arrangeait. Pas transformé en mensonge, non, non. Mais il ne lui dévoilerait que la surface du problème. Il n’avait absolument pas envie de lui évoquer sa jeunesse, qui pourtant expliquait pourquoi il était devenu comme ça. Tant pis, il passerait pour le plus beau salaud de L.A. Mais son histoire familiale était trop…personnelle.
La jeune fille n’avait pas à savoir ça.
C’était trop dur pour lui d’en parler de toute façon. Aussi il se fit une promesse à lui-même : elle poserait les questions et il y répondrait le plus court, le plus clairement possible et sans faire dans la dentelle. Oui, ça semblait un bon compromit.
Après tout qu’est ce que cela lui coûtait ?

La réalité risque d’être pire que l’ignorance.

Elle parut surprise l’espace d’un instant, elle avait du penser qu’il refuserait, car le temps qu’il lui fallut pour sortir cette phrase avait été très long depuis qu’elle lui avait elle-même répondu.
Toujours à cette distance malsaine, il ne bougeât pas. Il voulait reculer mais c’était montrer qu’il était l’esprit faible. Il avait le regard dur et froid. Il ne fallait qu’il montre aucun sentiment sur son visage aussi dur serait ses questions et encore plus les réponses…

L

« Pourquoi tu m'en veux tellement à moi et pas quelqu'un d'autre ? »

D

Son interlocutrice posa les pieds au sol. Enfin ! L’emmenant légèrement plus loin de Jack cette fois. Bien sur le fait d’abaisser ses pieds n’avait pas rendu la distance plus sereine mais au moins elle n’était plus collée à son visage. Ce geste pouvait avoir l’air anodin mais pour Jack cela ressemblait à un pacte. Il acceptait qu’elle pose des questions et il y répondrait le plus franchement possible. Elle avait posé les pieds, elle était d’accord. C’était comme un traité, pas de papier à signer ici, mais rendre le minimum d’espace vitale à chacun correspondait à cet accord. Ils pourraient avoir une « vraie » discussion maintenant.

Pourquoi tu m'en veux tellement à moi et pas quelqu'un d'autre ?

Rapide comme question. A vrai dire, elle avait dû se poser un million de fois les mêmes déjà et elles étaient toutes restées sans réponse. Alors il semblait normal qu’elle sache quoi demander à cet instant. Toujours le visage inexpressif, il poussa un soupir.
Il s’était promis de ne rien lui révéler mais au vu de sa question, il devrait surement en dire plus, que ce qu’il avait décidé d’avoué, pour qu’elle comprenne vraiment.

Je n’ai pas cherché à te faire du mal, à toi, personnellement.

Gagné. A la vu du visage de la jeune fille, il savait qu’il devrait faire une plus longue explication. Elle ne le croyait pas et il en était certain. Il devrait revoir sa propre promesse. Il ne pouvait pas se restreindre à lui dire ce qui l’arrangeait lui. La discussion tournerait surement très vite au vinaigre. Il fallait qu’il en dévoile plus, juste un peu plus, pas beaucoup. Juste assez. Mais que pouvait-il répondre à ça, sans dévoiler ses plus perfides secrets ?
Au moins il ne mentait pas, mais ça, Lola l’ignorait.

Tu étais en travers de mon chemin.

Là encore, elle parut perplexe. Jack avait souvent le don de dire des choses que lui seul comprenait en étant persuadé d’avoir été assez clair. L’expression du visage de Lola était exaspérée. Elle devait en avoir assez. Peut être pensait-elle qu’il était en train de jouer. De se moquer d’elle. Loin de là, il était juste le garçon le plus incompréhensible qui soit. L’énervement de la jeune fille était presque palpable.
Il était vrai qu’il avait conclu une sorte de pacte, aussi se devait-il d’être plus clair que ce qu’il avait déjà dit. Alors il décida de développer un peu plus son argumentation.

Je voulais me venger de mon géniteur, l’homme avec qui ta mère à eu une aventure. Bien sûr ma vengeance ne devait pas être un…

…c’était une erreur je le reconnais.

Oh mon dieu !! Ne venait-il pas de… ? Venait-il vraiment de… ? Mais si ! Il venait d’admettre sa faute. Faute avouée, à demi-pardonné. Non. Il ne devait pas s’excusé, ce n’était pas son genre. Ce n’était pas lui. Pourquoi se comportait-il comme ça ?
C’était cette sorcière, Lola, qui lui faisait se sentir…quel était ce sentiment ? Jack ne l’avait jamais perçu encore…comment cela s’appelait-il ? Ce sentiment qui nous fait ressentir comme étant un moins que rien, celui qui vous scotch l’estomac sur le sol. Celui qu’on appelait…la culpabilité. Oui le mot était juste, il se sentait un peu coupable.
C’était nouveau pour lui, se tenir devant une victime en face à face ne lui était jamais arrivé. Il avait toujours commis ces méfaits et n’avait jamais revu ses victimes. Aujourd’hui c’était différent. Aujourd’hui il était face à ce qu’il avait fait. Aujourd’hui il devait assumer les conséquences de ses actes…
Il déglutit péniblement, passa sa main dans ses cheveux et les décoiffa encore plus. Il espérait qu’elle passe à une autre question, laissant celle là de côté.
Venait-il de commettre une 2ème faute ?

- Je n’ai pas cherché à te faire du mal, à toi, personnellement.

L

- Tu étais en travers de mon chemin.

D

- Je voulais me venger de mon géniteur, l’homme avec qui ta mère à eu une aventure. Bien sûr ma vengeance ne devait pas être un… *il n’arrivait pas à prononcer ce mot alors que ce n’était pas lui la victime*…c’était une erreur je le reconnais.

E

« Tu n'as pas supporter que ça ne me fasse pas plus d'effet que ça ce divorce de mes parents ? C'est ta put*in d'excuse pour m'avoir fait ça ? Pardon,de m'avoir violer puisque je vois que tu n'arrives pas à le dire.Sache que ce viol ne m'a pas fait plus de mal pour cette histoire familiale,mais plutôt au niveau mental personnelle.Oui,je peux l'avouer,tu m'as brisé mentalement mais j'ai pu me relever et ce n'est pas à toi que je dirais merci.Si tu arrives réellement à reconnaître que c'était une faute .. »

E

Et là, sans qu’il s’y attende elle implosa. Se mettant dans un état de colère que Jack n’avait jamais vu. Personne ne s’était mis dans un tel état de rage contre lui. Il fut d’abord frustré. Évidemment, elle ne l’avait pas cru, pire encore elle avait détourné ces propos, elle n’avait pas comprit. Et il le remarqua quand elle se mit à lui hurler dessus.

Tu n'as pas supporté que ça ne me fasse pas plus d'effet que ça ce divorce de mes parents ? C'est ta put*in d'excuse pour m'avoir fait ça ? Pardon, de m'avoir violé puisque je vois que tu n'arrives pas à le dire. Sache que ce viol ne m'a pas fait plus de mal pour cette histoire familiale, mais plutôt au niveau mental personnelle. Oui, je peux l'avouer, tu m'as brisé mentalement mais j'ai pu me relever et ce n'est pas à toi que je dirais merci. Si tu arrives réellement à reconnaître que c'était une faute...

Quoi ? Comment est ce que… ? Le faisait-elle exprès ? Il lui avait dit que ce n’était pas contre elle. Mais bien sur, qui en ce monde pouvait croire la parole de Jack. Maintenant, elle pensait qu’il avait voulu lui faire du mal, juste parce qu’elle n’avait pas souffert du divorce de ses parents ! OK c’était un des buts de son acte déplacé, mais le fond de cette histoire n’était pas là. Le fait de la faire souffrir était comme un…bonus. La rage parcourra le corps de Jack. Comment avait-il pu être aussi stupide ? Lui qui pensait que la discussion était un moyen civilisé de résoudre ces problèmes. Il se trompait, l’être humain n’est qu’un con et la terre son royaume. La discussion ne servait à rien avec Lola. L’énervement de Jack était si puissant que ses mains se mirent à trembler. Il serra les poings pour que la jeune fille ne le remarque pas. Il état près à tourner les talons, et à laisser Lola en plan, pensant tout ce qu’elle voulait de lui. Il s’en moquait. La parole ne donnait aucun résultat…
Pourtant sous l’effet de la colère, il se mit à hurler plus fort qu’elle.

Arrête de te prendre pour le centre du monde, putain !

Tu ne m’as pas écouté !

Il s’arrêta un instant pour serrer encore plus fort les poings. Elle le remarqua, et du surement pensé qu’il allait la frapper. Il ne s’en préoccupait pas. Elle l’avait mis hors de lui. Il fallait qu’il règle les choses. Certainement pas par la violence. Mais qu’elle pense qu’il allait la frapper fût une bonne chose. Au moins, elle allait le laisser finir de parler jusqu’à ce qu’il est finit de dire tout ce qu’il voulait et sans l’interrompre.

Ce n’est pas toi que je voulais. Je voulais ce Dante. Tu n’étais qu’un moyen pour que je le rencontre. Tu devais me permettre de savoir où il habitait. Je voulais le retrouver lui. Je n’en avais rien à foutre de ta misérable petite vie pourrie gâtée. Tu comprends ça ?

Il inspira et expira bruyamment.

Et toi, tu étais là. Heureuse comme Ulysse qui a fait un beau voyage. Alors oui, c’était de la vengeance pure et simple. Oui tu m’as énervé avec ta petite vie parfaite. J’ai voulu te faire souffrir. Tu es contente ?

Il en avait déjà trop dit. Mais au point ou il en était. Il voyait mal ce qui pouvait lui arriver de pire…

- Arrête de te prendre pour le centre du monde, putain ! * il n’était jamais grossier* Tu ne m’as pas écouté !

L

- Ce n’est pas toi que je voulais. Je voulais ce Dante. Tu n’étais qu’un moyen pour que je le rencontre. Tu devais me permettre de savoir où il habitait. Je voulais le retrouver lui. Je n’en avais rien à foutre de ta misérable petite vie pourrie gâtée. Tu comprends ça ?

Ê

- Et toi, tu étais là. Heureuse comme Ulysse qui a fait un beau voyage. Alors oui, c’était de la vengeance pure et simple. Oui tu m’as énervé avec ta petite vie parfaite. J’ai voulu te faire souffrir. Tu es contente ?

I

« Pour toi,ma vie était parfaite,avec des petites fleurs et tout ce genre de chose ? T'a rien dans le crâne mon pauvre.J'aurais,petite,échanger ma vie contre n'importe laquelle d'autre.Tu t'es vengé sur mon juste parce que j'étais la plus accessible,mais bon,j'me dis que c'est mieux que se soit moi qui est du subir ça que ma mère.Sur ceux,la discussion n'est pas notre point fort.T'a gagné,de toute manière,ça finirait mal cette histoire .. »

S

« Pour ton père,si tu voulait son adresse,t'aurais du me laisser rentrer chez moi et revenir le lendemain.En me réveillant après cette soirée,j'ai reçu un message de ma mère me donnant les coordonnées de son nouvel appart' avec son nouveau copain .. »

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